Court sur pattes et vif comme l’éclair, Clark, un basset fauve de Bretagne, se précipite vers nous. La mascotte de l’hôtel tenait à nous accueillir personnellement au Haras de la Cense, nous le suivons à la trace. William Kriegel, passionné d’équitation, avait acheté la propriété bordée de chênes centenaires au début des années 1990, il a ensuite souhaité la transformer en auberge tendance, avec l’aide de son complice Édouard Daehn.
Le corps de ferme, son moulin et ses granges de pin ont été entièrement repensés par le studio parisien be-pôles. Les chambres épurées mais chaleureuses prennent des airs de refuge et s’ouvrent sur l’étang. Depuis la berge, un homme pêche à la mouche et brandit fièrement un poisson argenté : les enfants accourent pour observer le butin.
Le séjour arrosé au rosé, est ponctué de tournois de pétanques, de balades en forêt, de cours de yoga et de cuisine, et des grandes tablées sous la tonnelle qui sera bientôt recouverte de vigne vierge. Dans cette bulle, on peine à croire que Paris est seulement à quelques dizaines de kilomètres d’ici.