Un jour de pont que certain.e.s feront, quoi de plus logique que de parler petit-déjeuner, brunch et … de l’œuf au plat qui en constitue un incontournable dans la version anglo-saxonne. Rien de plus facile à préparer nous direz-vous, une expression quasi consacrée lui étant dédiée. Seulement voilà, aller se faire cuire un œuf n’est certes pas bien compliqué, nécessite peu de matériel et encore moins de savoir-faire culinaire (quoi que), mais une nouvelle des plus déroutantes vient bousculer toutes nos croyances : nous ne savons pas cuire l’œuf au plat de façon optimale. Et c’est Alexis deBoschnek, cheffe et autrice culinaire basée à Los Angeles qui nous le révèle dans le média Bon Appetit.
Elle aussi s’est fait avoir pendant des années en prenant une poêle qu’on fait franchement chauffer, en y ajoutant une noisette de beurre qui une fois fondue accueille les compères blanc et jaune jusqu’à ce que le premier s’opacifie et le second soit juste saisi. C’est l’assurance d’un œuf au plat correct mais parfois à la texture caoutchouteuse, et qui ne déploie pas toutes les saveurs qu’il a à offrir. Ce que sa mère, un beau jour de réunion familiale, s’est permise de lui préciser.
L’astuce se situe dans la cuisson elle même avec la méthode suivante : placer une petite poêle antiadhésive sur la cuisinière et ajouter une généreuse cuillère à soupe d’huile (exit le beurre donc), puis casser l’œuf juste au-dessus. Ce n’est qu’une fois ce dernier dans la poêle qu’il faut augmenter le feu à « moyen-doux ». Au fur et à mesure que la poêle chauffe, l’œuf cuit lentement en gardant sa forme, tandis que le jaune reste intact. Voilà, désarmant de simplicité. On a testé, pas convaincu.e.s dans un premier temps, et c’est bluffant ! Comme quoi, aussi agaçant que cela puisse paraître, les mères ont toujours (allez, souvent) raison …