Depuis octobre 2021 et son inauguration au bord du canal de l’Ourcq, l’ovni de bois Ventrus a sillonné la France jusqu’en Camargue, pour revenir à la Villette ce printemps. Voici le concept de Guillaume Chupeau, qui a imaginé son restaurant idéal : celui où « l’on mange bien, où l’on boit bon, et où chaque détail s’inscrit dans une démarche locale et tournée vers l’avenir ». Tout cela dans une structure itinérante, démontable et réinstalable en une semaine, signée des architectes François Muracciole et Alice Muncke. Mais pas n’importe où ! L’endroit élu pour cette cabane littéralement ventrue, doit offrir une vue. La Villette, véritable écrin de verdure et de tranquillité dans la capitale, remplit sans conteste les critères.
D’autant qu’une terrasse idéalement orientée et dotée de 25 places vient s’accoler aux larges baies vitrées du restaurant. La carte est joyeuse et bien naturellement de saison avec des produits soigneusement sourcés par le chef Alberto Rebolledo qui livre une cuisine engagée loin des étiquettes gastronomiques classiques. En témoignent les assiettes généreuses du menu déjeuner changeant quotidiennement, qui réveillent les souvenirs à grands coups de jus démoniaques, de terrines maison et de desserts réconfortants à l’image d’un crumble pomme et crème crue. Un réconfort régressif tout à fait bienvenu dans cette cabane qui nous replonge dans l’enfance en un instant de gourmandise.
Le soir, on change d’atmosphère avec une carte pointue : tagliatelles
de sèches crues sauce tamarin, céleri rôti, sabayon aux herbes et coques marinières, neige flottante, crème cacao et tuile chocolat…
À ne pas manquer, une nouvelle résidence à quatre mains à partir du 30 mai et jusqu’au 11 juin : les cheffes Sarah Goëller et Kimberley Morin investiront les cuisines de Ventrus et nous régaleront d’une cuisine de marché locavore.