Dans le quartier son nom résonne aussi fort que la grogne de notre estomac à l’heure du déjeuner: Tintamarre.
À cette table emmenée par Gabrielle Beck, cheffe et propriétaire, on décolle pour aller sans-retour en contrées levantines. Mise à l’heure d’hiver, la carte promet du chaud et du réconfortant. Plein feu sur les légumes rôtis et frits accompagnés de leur sauce tarator à base de tahina et dukkah ainsi que sur les croquettes toutes rondelettes d’halloumi dorées au miel qui préparent le terrain pour l’arrivée des mantis au bœuf… Ces petits raviolis pétris de vertu barbotant sans leur sauce tomate que l’on dévore à grands coups de cuillère en prenant le soin de choper un peu de yaourt saupoudré de sumac au passage. Le petit câlin qui nous met bien.