Le zaatar
“Son nom désigne deux choses, le thym sauvage que l’on retrouve dans la montagne au Liban, mais aussi le mélanges d’épices dans lequel on le retrouve avec le sumac, des graines de sésame à part égale et du sel. En occident il est utilisé comme un condiement, mais là bas c’est un véritable ingrédient que l’on met dans l’huile d’olive où l’on va tremper son pain. On l’étale aussi sur la pâte servant à la préparation de man’ouché, une sorte de pizza.”
Le sumac
“On peut dire que c’est le citron des montagnes. Comme les agrumes ne poussent pas en altitude, on l’utilise pour apporter de l’acidité, comme le verjus. C’est une poudre rouge que l’on obtient après la mouture du velours rouge entourant les fruits de l’arbuste. Le sumac est nécessaire dans la préparation du fattouche, une salade dans laquelle on retrouve de la laitue, de la menthe, du persil, du concombre et du pourpier que l’on peut remplacer en France par la mâche.”
L’eau de fleur d’oranger
“C’est l’odeur du Sud du Liban, autour de Saïda ce sont des champs à perte de vue. Elle obtenue grâce à la distillation des fleurs de bigardier, l’oranger amer. On ne ramasse que celles qui ne sont pas encore écloses. Avec on fait du café blanc, le riz au lait, le flan et des pâtisseries comme la knafeh.”
La frikeh
“Cette céréale du sud du pays on l’a retrouve aussi au sud de la Syrie et dans le nord de la Palestine. C’est du blé vert arrivé à maturité que l’on va jeter dans le feu, ce qui lui donne un goût fumé. On peut la cuisiner avec du poulet, de la viande ou des légumes.”
La mélasse de grenade ou debs el remmen
“C’est l’équivalent du velours de balsamique, acide et doux à la fois au goût. Elle est faite à partir d’une réduction de sirop de jus de grenade aigre. Elle accompagne aussi bien le fattouche que les aubergines frites pour casser le gras. On l’utilise aussi pour la marinade du gigot et à la fin pour relever le jus.”