Comment vous est venue l’idée de ces compositions ?
Tout est né du confinement. Chacune de notre côté nous avons occupé nos journées créativement, un peu à l’aveugle mais en faisant ce que nous aimions : Sonson s’est amusée à réaliser un vase en papier mâché qui fût le premier d’une grande série et Julie s’est naturellement tournée vers la nourriture en débutant avec des premiers clichés de compositions culinaires.
Utilisez-vous du matériel spécifique ?
Un appareil photo, des matières premières recyclées, des produits bio et le tout saupoudré d’une bonne dose d’amitié. Notre style s’est improvisé, on voulait travailler autour des textures alimentaires et celle du papier mâché, pour le reste on a décidé de se retrouver, de se marrer et de faire quelques photos. Nous n’avons rien inventé, on dirait juste que c’est peut-être le style MireilleMireille-Sonson.
Où vous êtes vous approvisionnées en fruits et légumes pour ces natures mortes ?
Sonson a toujours baigné dans l’univers des métiers de bouche. Sa famille a une épicerie fine du nom de « L’amie Paulette » qui propose des fruits et légumes bio, fromages, charcuterie et d’autres produits toujours aussi bon sur la butte aux cailles ( 13eme – Paris). Nous avions donc notre source.
En quoi la période de confinement en a fait un shooting particulier ?
Finalement ces séries de photos ont fait naître beaucoup de partage et d’échanges dans une période où chacun était assez seul. Sonson a récupéré les journaux de ses voisins dont certain lui glissait un mot en les déposant devant sa porte, lors de notre shooting nous sommes descendues dans la rue et nous nous sommes installées au milieu des passant avec nos fonds et nos créations pour éviter les espaces clos. Les passants s’arrêtaient intrigués par tout ce déballage, engendrant des bribes de discussions cocasses.