Qui es-tu, Selma Rossard ?
Je suis photographe et graphiste, née à Paris, et franco-danoise. J’aime les belles images et le beau papier.
Pourquoi as-tu choisi Séville ?
Une amie espagnole rencontrée à Paris il y a un an est repartie vivre là bas, et m’a souvent proposé de venir la voir. J’avais du temps cet été, j’y suis partie. Je ne connaissais que Barcelone et la Catalogne en Espagne, c’était l’occasion de voir une autre région de ce pays aussi.
Peux-tu nous en dire plus sur ce voyage ?
J’y suis restée 10 jours, en passant pas mal de temps toute seule, car mon amie travaillait. Ce qui a fait que je me suis pas mal baladée et pris une bonne quantité de clichés, qui sont tous assez calmes et pour la plupart dénués de présence humaine. Je sortais durant les heures chaudes (il a fait jusqu’à 48°) donc il m’arrivait parfois de ne croiser personne dans les rues, désertes à l’heure de la sieste.
Un moment ?
Dans les premiers jours, j’ai visité une des nombreuses cathédrales de la ville, et il y a détail qui a suscité mon attention : un petit ventilateur fixé à l’intérieur du confessionnal. C’est vrai qu’il y a des ventilos et des systèmes de clim’ partout là bas à cause des fortes chaleurs, mais je ne m’attendais pas à en trouver un dans une cathédrale !
Un paysage ?
La ville est assez petite, donc en quelques jours on peut vraiment voir pas mal de choses. Je conseille une petite balade sur les quais du Guadalquivir en fin de journée, avec de superbes couchers de soleil rosés en été, et de traverser le pont classique Isabel II. Au bout de ce pont se trouve le Mariatrifulca, conseillé pour avoir une belle carte et surtout une super vue sur le fleuve si on s’installe en terrasse. Je recommande aussi Sal Gorda, petites cuisine moderne avec de bons produits. Le Bar Europa, au centre ville aussi, avec un décor et une carte trahi mais efficace, moins gras que la plupart des bars à tapas. Enfin, pour s’arrêter boire du vin et grignoter quelques tapas, un arrêt au bar Picalagartos.
Un souvenir ?
Plusieurs : un beau bronzage et les demis à 1 euro, des souvenirs de guitares sèches dans les rues et un ciel bleu sans un seul nuage.
Une photo ?
Celle du palmier pris entre les deux murs rouge brique. Elle a palette franche et chaude, bien du sud. Je l’ai prise en fin d’après midi juste avant le coucher de soleil. Et, avec le palmier qui semble sortir du premier mur, on dirait un décor de cinéma, les lignes sont trompeuses, on ne sait pas trop ce qui est en volume ou à plat.