Qui es-tu, Richard Gaston ?
Je suis un photographe autodidacte et je vis à Glasgow. Après avoir étudié le travail social pendant 7 ans, j’ai décidé de suivre ma passion pour la photo. J’ai écrit un guide de voyage appelé « Wild Guide Scotland » qui regroupe les plus beaux coins sauvages de la région.
Pourquoi as-tu choisi l’Écosse ?
J’ai commencé ce projet il y a des années, à force de balades fréquentes dans les Highlands (le plus grand parc national de la Grande-Bretagne, ndlr), qu’importe la météo.
Peux-tu nous en dire plus sur ce voyage ?
J’ai dû me rendre une bonne centaine de fois dans les Highlands. Parfois un seul jour pour escalader la montagne, parfois le week-end pour camper ou dormir dans un gîte. Je n’arrêterai jamais d’explorer ces hauteurs et ces plages.
Une anecdote ?
Il n’y a pas de ciel bleu dans cette série. Seulement des nuages, du brouillard et de la pluie. C’est à ça que ressemble l’Écosse.
Un paysage ?
Assynt, un paysage accidenté et aride avec des pics élancés qui jaillissent du sol. La vue sur l’océan et les vastes terrains à l’état brut rendent cette région extrêmement photogénique, surtout par temps sombre, pour mettre en valeur l’atmosphère maussade.
Un souvenir ?
Cueillez un chardon aux ânes, plante emblématique de l’Écosse, ou une vieille carte de la région. Ses contours sont fascinants et elle abrite des centaines d’îles. Goûtez aussi la Scottish tablet, un caramel au whisky incroyablement doux et jouissif.
Une photo ?
Ma montagne favorite est Stac Pollaidh, c’est donc ma photo préférée. J’ai capturé cette lumière qui avait disparu quelques secondes plus tard. J’avais grimpé sur le sommet d’à côté et c’est arrivé quand j’étais tout en haut. C’est ce qui me plait dans la photo de paysage. Parfois on gagne, parfois on perd. Ça peut être frustrant, particulièrement quand ça demande beaucoup d’effort d’atteindre des endroits reculés.