Alors que le marché de la livraison de nourriture est estimé à 53 milliards de dollars par an dans le monde, le studio sino-britannique revisite le repas à emporter. Puisant dans son approche design thinking (démarche de design en arborescence incluant des notions sociologiques et analytiques- ndlr), il propose des boîtes qui se réutilisent et se recyclent à l’infini. Consignées, elles se retournent au restaurateur pour une nouvelle utilisation. Elégantes car pensées au prisme du tablecamping (le terme désigne outre-Manche une tendance à vouloir dresser de jolies tables chez soi), elles peuvent aussi rejoindre la vaisselle de tout un chacun.
Les emballages sont faits d’une étonnante gamme de matériaux. Alternatifs au plastique, ils en conservent les qualités : légèreté, résistance à la chaleur… Un bioplastique fabriqué à partir de restes de l’industrie du cacao côtoie donc le cuir naturel Pinatex fabriqué à partir de fibres de feuilles d’ananas…