Les paysages d’Istanbul

« Le plaisir de se promener sur le Bosphore, de se mouvoir au sein d’une ville si vaste, si riche historiquement et si mal entretenue, vous fait éprouver la liberté et la force d’une mer profonde, puissante et animée. Le voyageur qui file, porté par les rapides courants, au milieu de la saleté, de la fumée et du brouhaha d’une ville tellement populeuse, sent que la force de la mer passe en lui et qu’au sein de toute cette multitude, de toute cette densité historique et de tous ces bâtiments, il est tout de même possible de demeurer libre, tête haute. Cette masse d’eau qui passe au sein de la ville ne peut en aucun cas être comparée au canaux d’Amsterdam ou de Venise, pas plus qu’au fleuve qui partage Paris ou Rome: ici c’est du courant, du vent, des vagues, de la profondeur et des ténèbres. Quand vous êtes passés par le courant, ou que, en sa compagnie, vous commencez à être entrainés et déviés de côté tel un crabe, en plein sur le vapeur des lignes urbaines, alors, Istanbul défile devant vous. »

Istanbul, Souvenirs d’une ville, Orhan Pamuk

Bons baisers de Bretagne

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Le Sénégal dans l'objectif de Jussi Puikkonen

Vienne vue par le Slow tour

Lost in Tokyo

Pia, l'hymne à l'enfance de Christopher Anderson