Comment es tu arrivé à la photographie ?
J’ai commencé à m’y intéresser lorsque je cherchais une nouvelle manière de m’exprimer. J’aime écrire des poèmes, des nouvelles, jouer de la musique, en bref, raconter des histoires, chose que j’essaye de faire également avec mon appareil photo.
Comment décrirais tu ton style ?
Il est très candide, presque naïf. Les couleurs sont chaudes et contrastent avec la palette de tons pastels des habitations de la ville qui semble être hors du temps. Mes photographies sont souvent perçues comme étant apaisantes. Il s’en dégage une certaine quiétude certainement liée à mon tempérament. La photographie n’est pas qu’un regard que l’on pose sur les choses, c’est bien plus, presque une projection de notre personnalité sur ce qui nous entoure, le hasard et la magie du développement font le reste.
Utilises-tu du matériel particulier ?
Toujours à l’argentique. J’utilise un Mamiya rz67 pour le moyen format, et un Olympus Stylus Infinity Epic pour les formats en 35 mm.
Comment choisis-tu les endroits que tu shoote ?
Je suis attiré par les rues, ou les petites maisons auxquelles on ne prête plus attention. Ces endroits où l’on marche sans réfléchir. Je me fie beaucoup à mon intuition aussi.