Qui es-tu, Lisa Sorgini ?
Je suis une photographe australienne et je vis à Byron Bay. Ça fait 10 ans que je vis de la photo mais j’ai tout appris seule.
Pourquoi as-tu choisi Oman ?
On a vu un documentaire sur Oman l’année dernière et on était complément sidéré par la beauté de ce pays et intrigué par son histoire : on a tout de suite su que c’était notre prochaine destination. On n’était encore jamais allé au Moyen-Orient et ça nous a fasciné.
Peux-tu nous en dire plus sur ce voyage ?
On partait pour trois semaines donc on a dessiné un parcours à travers le centre et le nord du pays pour être sûr d’avoir le temps de tout voir sans se presser. J’ai très envie d’y retourner pour visiter le sud, dans la région de Salala. Je fais toujours beaucoup de recherches avant un voyage et j’aime particulièrement trouver des logements authentiques et moins touristiques. On a dormi dans des auberges dans les régions rurales dont un camp bédouin dans le désert de Wahiba, une maison d’hôtes dans un village perdu au milieu des montagnes et des hôtels dans les villes. On a loué un 4×4 pour pouvoir accéder facilement aux régions montagneuses : c’est vraiment agréable de pouvoir s’arrêter quand on veut et de prendre des routes imprévues au dernier moment.
Un moment ?
Je ne sais pas si c’est parce que je n’avais pas trop idée de ce qui allait m’attendre ou si c’est la magie du pays lui-même mais ça a été le voyage le plus incroyable de toute ma vie. Oman m’a vraiment fascinée à chaque recoin et je crois que j’y ai laissé une partie de moi pour toujours.
Un paysage ?
Le désert de Wahiba est sublime, il fait partie du grand désert d’Arabie qui est le plus grand désert de sable au monde. Sa couleur et son immensité m’a fait beaucoup méditer.
Un souvenir ?
On a ramené du café à la cardamome et de l’encens, les deux choses que l’on a trouvé le plus souvent sur notre parcours et qui me transporte en un instant. On a aussi acheté du textile tissé à la main par une famille de Bédouins et des antiquités dénichées au souk Mutrah à Muscat.