On trinque à quoi aujourd’hui Constance ?
Au Dry January ! Je ne parlerai pas de détox, parce que je n’aime pas trop ce terme. Parlons plutôt de renouveau, de la nouvelle année et de l’occasion de repartir sur de bonnes bases !
Quelle genre de fêtarde es-tu ?
Je suis du genre à passer la soirée à danser, du début à la fin et en général quand la musique n’est plus terrible, je m’en vais !
Peux-tu nous présenter French Bloom, que tu as imaginé avec ton amie Maggie ?
L’idée était de créer quelque chose qui n’existait pas sur le marché, un vrai challenge : un vin pétillant bio sans alcool, vegan, sans sucres ajoutés mais festif et répondant aux codes du luxe. Il existe un blanc, assez fruité, et un rosé, plus sec pour pouvoir en boire en toute circonstance et sans modération !
Selon toi, quelle est l’idée reçue la plus fréquente sur les boissons sans alcool ?
Elles sont trop sucrées et pas très chics ! Ce qui n’était pas faux avant French Bloom (sourire). Ce sont essentiellement des sodas, l’offre est pauvre. On voulait justement proposer une alternative saine et belle pour élargir l’offre du sans alcool, y apporte une touche de luxe.
Nous sommes en plein Dry January. Rassure-nous, tu le fais !
Oui, bien sûr ! (grand sourire) Mais figurez-vous que cette année, ce n’était pas gagné ! J’ai accouché en novembre. Je me suis dit « j’ai fait un Dry de 9 mois, c’est bien suffisant, vous m’oubliez en 2023 ! » (rires). Mais je me suis bien rattrapée en décembre donc c’était nécessaire, je me suis lancée encore une fois !
Encore une fois ? Tu nous racontes ton premier Dry ?
Je dois le suivre depuis au moins 5 ans. J’ai vécu 12 ans aux Etats-Unis et là-bas, c’est presque traditionnel. Je me souviens que pour mon tout premier Dry, ce n’était pas évident à gérer … c’est long un mois ! Surtout lorsqu’on doit honorer des évènements, une fashion week, des restos … Tout se joue autour de la rencontre dans mon métier.
Est-ce que cette expérience a fait partie des motivations à créer French Bloom ?
Totalement ! L’idée a germé dans nos esprits il y a 2 ans et demi alors que Maggie étant enceinte de jumeaux. On partageait, elle comme moi, le sentiment de vouloir être inclue à la fête, sans avoir à boire d’alcool, parce que cela fait partie intégrante de mon équilibre que de libérer du temps pour l’échange et le partage, c’est essentiel. Dans mon métier de mannequin, souvent je dois dire non aux soirées, car les lendemains, j’ai un rendez-vous tôt ou un avion à prendre. Progressivement on se retrouve à se priver socialement parlant, à ne pas voir ses amis, parce qu’on a peur d’être « la relou qui ne boit pas », d’être la « party pooper » comme j’aime à le dire ! (rires)
Avec French Bloom, c’est fini tout cela ! Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Sincèrement, non ! On imaginait même qu’en France, dans un pays fier de son terroir et de sa production vinicole, l’idée ne séduirait pas. On destinait notre produit à l’étranger et finalement, l’intérêt a été immédiat car il y a une vraie demande pour cette catégorie. Les gens veulent prendre soin d’eux et réduire leur consommation d’alcool.
Tu nous as confié aimer le vin rouge !
Oui, absolument, c’est mon vin préféré, en bonne française ! Nous avons le projet d’en produire un chez French Bloom mais nous n’avons pas encore trouvé la formule qui nous permet d’avoir un goût satisfaisant.
Nous ne sommes pas du tout anti-alcool, ce n’est pas l’idée ! Il faut s’écouter et se faire plaisir, c’est une notion très importante pour nous. Notre pétillant se consomme certains soirs quand on en a envie, mais ne remplace pas systématiquement les boissons alcoolisées !
En parlant production, peux-tu nous expliquer votre procédé de fabrication ?
Les toutes premières boissons sans alcool, notamment les bières, n’étaient en réalité pas complétement « sans alcool ». On bloquait la fermentation juste avant la transformation, ce qui laissait des résidus d’alcool, aussi infimes soient-ils. Et le goût, on ne va pas se mentir, n’était pas terrible !
Ce que l’on réalise pour French Bloom est la logique inverse : on « désalcoolise » un vrai vin, en enlevant l’alcool avec des évaporateurs rotatifs, pour ensuite ajouter des arômes naturels, exclusivement bio, de citron ou de poire par exemple. Cela a beaucoup plus de saveurs ! Et nous avons fait près de 70 tests pour parvenir à un résultat qui nous plaise.
Quelle est ta recette préférée de cocktail avec French Bloom ?
On partage sur notre site une dizaine de recettes de cocktails mais mon préféré est certainement le BB Rossini : du french bloom rosé mélangé à la poudre Pink Balance de Jolly Mama, spécialement conçu pour l’équilibre hormonal. C’est délicieux !
Un projet dont tu aimerais nous parler pour conclure ?
Oui ! (sourire). Nous préparons une cuvée spéciale avec un grand chef dont pour l’instant on tait le nom …
Que de mystères !
Je peux vous confier que les saveurs seront très particulières et différentes de ce que nous avons aujourd’hui … Et nous proposerons des formats variés, de la demi-bouteille au magnum pour plaire à chacun selon l’humeur du moment !