Les Saint-Jacques pêchées comme jamais

Alors qu’on se désole de certaines pénuries alimentaires, s’il en est une qui ne nous guette pas, c’est bien celle des coquilles Saint-Jacques. Début octobre sonne l’ouverture officielle de la pêche des fameuses noix et les gisements des baies de Saint-Brieuc et de la Seine sont particulièrement généreux cette année, comme le démontre l’Ifremer, l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. Des recensements records, que l’on n’a pas connu depuis 60 ans ! Cette abondance s’explique essentiellement par une politique d’encadrement de la pêche, qui n’est dorénavant autorisée que d’octobre à mai. La pause estivale permet aux coquillages de se reproduire plus facilement. En revanche, l’Ifremer note par la même occasion un calibrage plus petit des coquillages, ce qui influence également la taille de la noix de Saint-Jacques. Les chaleurs exceptionnelles ont provoqué un léger retard de croissance en diminuant la quantité de phytoplancton ingérée par les fruits de mer. Pour autant, que les amateurs de coquilles n’aient aucune inquiétude pour les fêtes de fin d’année, elles seront au rendez-vous. Et d’ici là, nous pouvons nous réjouir des bienfaits de l’encadrement de la pêche en France, ce qui nous garantit des produits de qualité, en quantité suffisante. Cela n’était pas arrivé depuis 20 ans !

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