Qui es-tu Margaux Roy ?
Je suis une photographe et vidéaste habitant et travaillant à Paris. Je reviens d’une année passée en Australie. Je suis partie là-bas sans trop me poser de questions. Cela faisait longtemps que j’avais envie d’avoir une expérience à l’étranger, améliorer mon anglais et faire des choses à l’opposé de mon quotidien, à savoir travailler dans des fermes et des restaurants.
Pourquoi avoir choisi cette destination ?
J’ai passé 3 mois en Tasmanie, l’île au sud du « continent ». J’ai fait du wwoofing dans deux endroits : une ferme/restaurant et chez des particuliers. Juste avant, j’avais passé 4 mois sur le continent, dans une ville très plate où il faisait 40° et il ne se passait pas grand chose. Quand je suis arrivée en Tasmanie, j’avais l’impression que mes yeux renaissaient : les collines, la mer, les vaches noires, les fougères, les pins, le froid, le soleil et les animaux. J’ai rencontré des gens très sympas là-bas, avec un mode de vie un peu « alternatif ».
Une anecdote ?
La ferme dans laquelle j’étais au début se situait dans une ville nommée Penguin. Il parait qu’il y avait des pingouins avant mais que la ville a été construite trop près de leurs lieux d’habitation. Ils sont donc partis un peu loin. La ville a gardé ce nom et du coup il y a plein de statues à l’effigie de pingouins dans les rues, dans les magasins ou sur les poubelles. Ça me faisait un peu penser à des statues à l’effigie de gouvernants ou de militaires, sauf que c’était des pingouins.
Un point de vue ?
Les Cradle Mountains.
Un lieu à découvrir ?
Toutes les plages de la côte Est de Tasmanie : le parc national de Freycinet, Bicheno, Bay of fires et j’en passe.
Un objet à rapporter ?
Je dirais de l’huile de tea-tree. C’est une plante qui était utilisée par les aborigènes. Je sais qu’on en trouve en France mais en Australie, il y en a vraiment dans toutes les maisons. Les gens l’utilisent pour désinfecter et parfois même pour nettoyer leur maison. Ça et l’eucalyptus, je dirais que c’est incontournable, et ça ne pend pas de place dans la valise !
La photo parfaite ?
La maison dans laquelle j’étais pendant un mois donnait sur une baie et des collines. J’avais le lever de soleil juste en face de mon lit. Je ne mettais jamais de réveil car j’aimais bien me lever avec cette lumière rouge et orange qui inondait ma chambre, tout en écoutant les oiseaux commencer à chanter. C’était vraiment magique !