La Nouvelle Zélande dans l'objectif de Laure Stefanini

Entre lacs émeraudes, chaînes de montagnes et plaines verdoyantes, la photographe Laure Stefanini nous emmène au cœur de la Nouvelle Zélande à travers une série de photographies.
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Qui êtes vous ?

Laure Stefanini

30 ans dans quelques mois et photographe autodidacte, j’ai grandi dans le sud de la France entre ville et campagne. Depuis petite, j’ai toujours été très enthousiaste et passionnée. Avec le recul, je me rends compte que certaines rencontres ont été déterminantes dans les choix que j’ai pu faire ou les chemins que j’ai pu emprunter et qui font la personne que je suis aujourd’hui.

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Pourquoi nous partager cette série en particulier ?

Laure Stefanini

Principalement une envie de partager une autre vision de la Nouvelle Zélande et proposer des images différentes de celles dont les gens s’attendent, notamment liés au Seigneur des Anneaux.

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Pouvez vous nous en dire plus sur ce voyage ?

Laure Stefanini

Voyage préparé en couple, le choix de la destination s’est fait justement grâce à l’emblématique Montagne du Destin ou encore les vastes plaines de la Comté. Arrivés sur place, nous avons été d’autant plus surpris par la diversité des paysages à laquelle nous ne nous attendions pas.

J’ai été marqué par l’immensité du pays : ses montagnes, ses lacs, ses plaines, sa végétation… Tout est fait pour vous faire sentir petit et humble face à cette nature encore totalement préservée. L’île Nord et l’île Sud offrent des paysages tellement contrastés : des forêts de fougères géantes en passant par les plaines arides et brûlées par le soleil, aux rivières aux eaux translucides. L’absence de tourisme de masse permet une réelle déconnexion avec cette chance de pouvoir profiter (jalousement) seul d’endroits merveilleux. Au total, nous avons parcouru 3 000 km hors du temps.

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Un souvenir à nous partager ?

Laure Stefanini

En milieu de voyage, nous avons déjeuné dans une boulangerie réputée de Rotorua, sur l’Ile Nord. Après avoir commandé et s’être installé en Terrasse, le patron qui nous avait entendu parler français s’est attablé avec nous. Nous avons échangé un moment : il nous apprend qu’il est suisse d’origine et qu’il est parti vivre en NZ il y a plus de vingt ans. Il est tombé amoureux d’une « kiwi » tout comme du pays qu’il n’a jamais plus voulu quitter.

Outre les paysages, j’ai trouvé dans ce pays un peuple accueillant, généreux et soucieux de l’environnement. Un voyage ne peut être complet que lorsque l’on tisse des liens, mêmes éphémères, avec les locaux.

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Un endroit, un paysage qui vous a particulièrement marqué ?

Laure Stefanini

Le Tongariro National Park est définitivement l’endroit qui m’a le plus marqué. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, les Maoris y sont profondément attachés. Au fil du temps, la chaîne de volcans actifs a façonné le paysage. Les 19,4 km de trek sont ponctués par des sentiers aux roches lunaires, les Emerald Lakes au sommet du cratère avec sa forte odeur de souffre et une météo capricieuse. C’est ici que j’ai réalisé une de mes meilleures photos : sortie du brouillard, la descente à flan de crête de collégiens néo-zélandais d’une dizaine d’années se suivant parfaitement les uns derrière les autres.

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Comment êtes vous arrivée à la photographie ?

Laure Stefanini

Enfant, j’ai toujours été attirée par la photographie.
J’imagine que cette envie vient des heures passées à regarder  mon père et mon grand père développer les négatifs de notre vieil appareil argentique.
Depuis maintenant 3 ans, la photographie est devenue littéralement une passion dévorante. Je me surprends à détailler chaque lumière, chaque endroit anodin en me projetant sur l’image que je pourrais en faire.
Comme beaucoup, je rêve un jour de pouvoir en vivre.

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Comment décririez vous votre style ?

Laure Stefanini

Le retour que j’ai de mes images est qu’elles sont très douces, poétiques en reflet avec ma personnalité. J’aime le minimalisme, les couleurs désaturées, les contrastes maîtrisés. Mon but n’est pas que les gens aiment mes photos ni qu’elles soient techniquement parfaites mais plutôt qu’elles suscitent des réactions, des émotions. L’avantage en photographie est que rien n’est figé. Mon style s’affute à chaque prise de vue.
Aujourd’hui, j’ai davantage envi d’explorer le reportage photo traitant de sujets d’actualité.

Journaliste
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Anouchka Crocqfer
Anouchka est journaliste chez Mint Magazine. Passée dans les colonnes de L'Express Styles, du Parisien, de Néon, et de Bon Temps elle arpente les rues à la recherche de nouvelles tendances lifestyle.

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