1. Le beaujolais nouveau est toujours vinifié sans macération
“Le beaujolais nouveau, c’est l’enfance du vin. On le boit goulument, comme une friandise. C’est un jus de gamay qu’on appelle aussi « primeur » et qui est le fruit d’une partie des récoltes de l’année vinifiée selon une technique particulière. Le vigneron va utiliser les grappes entières, de la tige à la rafle sur laquelle sont accrochées les baies du raisin. Elles sont entassées les unes sur les autres dans la cuve à laquelle sera ajoutée du gaz carbonique. On ne vas pas aller chercher les levures sur la peau des raisins, c’est donc un vin facile à produire.”
2. Il n’a pas toujours un arôme de banane
“Selon la vinification un bon beaujolais nouveau peut développer des arômes de fruits rouges avec une certaine légèreté en bouche tout comme des notes florales et parfois un arôme de banane. Cela est dû aux levures naturellement présentes dans les raisins s’exprimant uniquement dans dans sa production.”
3. Le beaujo nature est garanti sans gueule de bois (consommé avec modération)
“Ce qui est dramatique, c’est qu’il souffre d’une mauvaise réputation du fait de vignerons qui pour masquer l’acidité de leur jus, ont recours à des levures synthétisées en labo pour reproduire le fameux arôme de banane. On se retrouve alors avec un bojo pas si beau, qui cause beaucoup de bobos. Un vin cheap qu’on vomit par litres dans le caniveau. Ton corps se met en grève pendant trois jours ensuite pour s’en remettre !”
4. Sa fête a été créée pour donner un coup de pouce aux vignerons de la région du Beaujolais dans les années 50
“Il fait son arrivée dont nos verres tous les troisième jeudi du mois de novembre. L’origine de cette joyeuse sauterie est liée à une opération commerciale portée par les vignerons du Beaujolais dans les années 1950. Leur but était d’écouler leurs premières vendanges afin de se relever financièrement.”
5. Il s’accorde avec vraiment tout
“Côté accord pas de chichi l’important étant de ne pas y aller le ventre vide afin d’accueillir ce doux breuvage comme il se boit.”