C’est sur le parvis du Palais de Tokyo que le jeune chef Mory Sacko a posé ses marmites pour en faire sa table éphémère Edo — à découvrir jusqu’au 15 octobre prochain. Derrière ce nom, la volonté de rassembler le meilleur des cultures street-food africaines et japonaise.
Parmi les nombreux lèche-doigts s’invitant à la carte: agneau grillé, oignons, et mayonnaise au miso façon Dibi Sogo que l’on accompagne d’alocco flanqué d’une sauce au piment doux ou encore d’attiéké, sorte de semoule de manioc fermenté. Ici, des pays de l’Afrique de l’Ouest au Japon il n’y a qu’une assiette. On y retrouve aussi bien des tempura de saumon teriyaki que des ramen froids à slurper allègrement.
J’ai puisé dans l’énergie de la street food africaine et japonaise à travers des grillades, des laquages, des fritures et des épices. Ces éléments font directement appel à nos instincts, et c’est ce que je souhaite transmettre à travers ma cuisine
Mory Sacko
De sa volonté de faire de sa cuisine un « bouillon de culture », l’ancien second de Thierry Marx passé par l’émission Top Chef a également revisité le sando se déclinant en deux plats. Bœuf pané au panko pour sa version carnée, aubergine katsu pour sa version végétarienne que l’on arrosera de saké ou de vin naturel au choix. De quoi nous faire voyager en attendant l’ouverture prochaine de sa table parisienne Mosuke.