C’est dans une ancienne boucherie des années 1970 réhabilitée en atelier d’artiste que le digger.club pose ses portants, le temps d’un week-end, afin de nous partager ses pièces dénichées dans des fripes par sa fondatrice Chloé Roques. Certaines trouvailles ont même été reprisées par cette dernière afin de les remettre au goût du jour. « En friperie il y a parfois des pièces vintage sublimes à rafraichir pour éviter le côté « mémé » en retravaillant un ourlet ou en raccourcissant une manche par exemple » dit-elle.
Amoureuse de « l’art de la sape » et de « bon son », c’est en véritable « digger » — clin d’œil à l’univers des DJs en recherche constante de pépites musicales — qu’elle récupère également chutes de tissus, draps, rideaux et bien d’autres éléments afin de créer à son tour quelques accessoires. « En ce moment je recherche des cravates, une pièce du vestiaire masculin à la symbolique forte pour en faire des petits sacs en forme de bourse. » confie Chloé.
Une démarche vertueuse en phase avec la notion d’upcycling dont le digger.club partage les valeurs avec MaisonCléo pour rester dans l’habillement, Rodeyre côté accessoires, proposant des montures de lunettes customisées à l’aide de breloques; ou encore Dimanche prochain, mettant en avant vaisselle de grand mère, bibelots rétros et divers objets d’un autre temps loin d’être voués à rester au grenier que l’on pourra d’ailleurs acquérir les 27 et 28 février prochains.