Ludovic Balay
« Ma présence au centre de cet endroit n’était plus impersonnelle, je l’habitais et il m’invitait tout à coup à découvrir des choses auxquelles je devenais sensible. Quelque part, les lieux dégageaient une certaine forme de poésie qui n’allait pas durer. Il était précieux pour moi de l’inscrire quelque part. »
Fabien Voileau
«Qui vit content de rien possède toute chose.» — Nicolas Boileau
Stéphanie Davilma
« Lorsque les ombres du jardin viennent danser sur notre table,
que le soleil irradie toute la pièce au lever du jour,
l’on sait que le printemps s’installe. Cette douce intrusion
dans notre intérieur nous a rappelé l’urgence d’observer cette saison, de la sentir, de la savourer pour qu’elle ne nous soit pas volée.
Dans ce qui est devenu notre refuge, l’intérieur a commencé
à se confondre avec l’extérieur. Les portes sont restées grandes ouvertes et les feuilles cassées par le vent volaient jusqu’au sol du salon.
Ce printemps était différent, mais il était bien vivant. »
Léa Boeglin
« Le quotidien n’était plus vraiment quotidien. Les jours ennuyeux
sont devenus intéressants. J’ai appris à me laisser exister dans cet espace, à re.définir une ambiance inspirante, un lieu qui me ressemble.
À habiter / habiller cet espace, à l’image de mon monde intérieur. Finalement, il s’agit de ré-appropriation d’un endroit qui m’avait échappé quelques temps.»