Pour le story-telling, on aurait préféré vous dire que la première chose qui frappe chez Bonhomme, c’est la première bouchée. La vérité c’est que c’est avant tout l’équipe. Maxime, un des trois fondateurs, nous accueille en terrasse et nous propose un apéritif. Comme toujours, choisir c’est renoncer. On bafouille en relisant la carte sous le regard impatient de nos voisins qui aimeraient passer commande. « Je viens de rentrer un petit canon très chouette, il y a très peu de bouteilles et je pense que ça pourrait vous plaire pour commencer » ! Autant dire qu’avec ce sourire et cette patience, on aurait pu nous proposer un grand verre de sulfites qu’on l’aurait potentiellement accepté. Trêve de plaisanteries : on passe à table. Cette fois aucune hésitation, on prendra toute la carte.
On démarre gentiment avec une aubergine glacée au miel accompagnée d’une purée de fenouil, puis un maquereau en escabèche hyper graphique avec un condiment de tomates à l’ancienne et un chutney de raisin. On poursuit avec l’aile de raie à la grenobloise au beurre d’algues avec un gratin dauphinois, et une bavette de boeuf normand, purée de betterave rôtie et haricots verts. Pour cette fois, on fait l’impasse sur les desserts et on opte pour une assiette de fromages de la maison Monbleu accompagné d’un joli vin.
Ce qui est bien avec cette affaire de copains, c’est qu’on sent le professionnalisme et les good vibes. Qu’est-ce que l’expérience est harmonieuse quand le joli travail de la cuisine n’écrase pas celui de la salle et que la partition se joue à l’unisson. Entre notre visite et l’écriture de ce papier, on a recommandé l’adresse trois fois pour un anniversaire et deux dîners en amoureux. Et nous aussi on reviendra.